Rue des archives
La rue des Archives regroupe cinq rues médiévale , car c’est seulement en 1874, qu’ elle a absorbé sous ce nom six tronçons :
1° La rue des Billettes était le tronçon entre la rue de la Verrerie et la rue des Francs-Bourgeois. Cette rue, dite anciennement rue où Dieu fut bouilli, renfermait la chapelle des Miracles, à la chapelle fut adjoint un couvent d'hospitaliers ou frères de la Charité-Notre-Dame, auxquels succédèrent en 1632 des Carmes.
2° La rue de l'Homme-Armé. Elle prolongeait la rue des Billettes, qui doit probablement son nom à Renaud de Brehan. Elle commençait à la rue des Francs-Bourgeois et se terminait à la rue des Blancs-Manteaux.
3° La rue de Chaume était le tronçon qui allait entre la rue des Blancs-Manteaux et la rue des Haudriettes .C'est dans cette portion que se trouvent l'hôtel de Soubise (au n° 58 de la rue des Archives) et les Archives nationales .
4° La rue du Grand-Chantier allait de la rue des Haudriettes à la rue Pastourelle. On y voit l'hôtel Guénégaud (au n°60), qui abritati le musée de la Chasse et de la Nature. Cet hôtel a été construit par Mansart entre 1648 et 1651, pour le conseiller d'Etat Jean-François Guénégaud des Brosses.
5° La rue des Enfants-Rouges correspondait à la partie comprise entre la rue Pastourelle et la rue Portefoin. Avant de porter ce nom, ce tronçon correspondait à la partie nord de la rue du Grand-Chantier.
6° La rue de Molay allait de la rue Portefoin à la rue de la Corderie.
Les noms des rues constituant aujourd’hui la rue des Archives faisaient écho à l’histoire du Marais : la rue des Billettes rappelait l’importance du pèlerinage à l’église Notre Dame des Billettes ; la rue de l’Homme Armé évoquait une enseigne célèbre de ce quartier ; la rue du Chaume reprenait le nom de la poterne ouverte à cet endroit pour les Templiers dans l’enceinte de Philippe Auguste ; la rue du Grand Chantier faisait référence aux travaux importants entrepris par les Templiers en 1290 pour