Régulation de la finance mondiale
I) Les dates clés d’une longue histoire
Synthese à mettre
II)
Synthese a mettre
III) Les limites de la régulation et les nouvelles propositions
A/ Les limites
Plusieurs avis divergent, certains remettent en cause le système de régulation en pointant du doigt la Commission, qui selon eux, ne vérifie pas vraiment l’équivalence des droits pour des raisons géopolitiques et la proposition européenne, qui elle, n’a pas fixé de limite concernant l’endettement des fonds. D’autres pensent que la Commission a trop de pouvoir de contrôle, que le délai de trois ans pour les fonds non européens est protectionniste et que le risque est que les gestionnaires migrent vers d’autres villes comme New-York ou Singapour pour éviter les contraintes imposées par la Commission.
D’autre part ce système est répartit en trois secteurs que sont la banque, les assurances et les titres financiers. Ces derniers ne traduisent plus la réalité des marchés financiers et le résultat est un dispositif extrêmement complexe qui combine une grande variété d’institutions et de comités. Leurs responsabilités s’en trouvent parfois entrecroisées, sans logique d’ensemble et sans hiérarchie clairement établie. La composition des institutions essentielles ne reflète plus le monde tel qu’il apparait après l’émergence de la Chine, de l’Inde, du Brésil etc.
De plus, selon Howard Davies, l'ex-directeur de la London School of Economics, les ministres de l’Economie n’ont pas pris une part active dans la régulation financière. En conséquence, le système a répondu très lentement lorsqu’il a réagi aux changements des marchés financiers.
Il est à noter aussi que le rôle du FMI et de la Banque Mondiale n’est pas réellement précis au niveau de la stabilité financière.
Deux problèmes sont ainsi fréquemment soulevés : * Comme il n’existe pas de banque centrale supranationale capable de créer des liquidités internationales, les entités qui vont