Romain Gary commence ce livre en se remémorant sa jeunesse, sur la plage de Big Sur. Il raconte son enfance à Wilno, seul avec sa mère, leur situation financière connaît des hauts et des bas. Un temps riches avec les ventes de vêtements de sa mère qui s’avèrent fructueuses, un temps pauvres avec l’arrivée du nazisme qui les chasse. Celle-ci espère, et est convaincue que son fils sera un grand artiste et n’hésite pas à le clamer à tout son entourage. C’est en s’essayant aux différents domaines artistiques que Romain se trouve un certain talent pour la littérature. Ils s’installent à Nice et retrouvent une stabilité économique car sa mère prend la tête de l’hôtel “pension Mermonts”. Romain nous raconte aussi ses histoires d’amour, où il est dévoué et accomplit tous les caprices de ses compagnes. Il suit des études de droit et devient élève-officier de l’école de l’air de Salon-de-Provence mais il n’est pas nommé officier à la fin de la formation en raison de sa naturalisation trop récente, c’est une très grande humiliation pour lui. Romain quitte sa mère malade et part s’engager dans les Forces françaises aériennes libre, répondant à l’appel du général de Gaulle. Soucieuse de ne pas entamer le moral et la détermination de son fils, et sentant sa mort approcher, sa mère écrit des lettres à l’avance et demande à une amie de les envoyer petit à petit à Romain pour laisser paraître qu’elle est encore en vie. Elle meurt peu après le départ de son fils. A la fin de la guerre, Romain est nommé compagnon de la libération et capitaine de réserve après des exploits aériens. Il entame une carrière de