Résumé le horla
Il vient de lire dans un fait divers de journal un drame de passion. L’homme a tué sa femme et il s’est enlevé la vie après, donc il l’aimait. Peut importe Il ou Elle, c’est leur amour seul qu’il lui importe. Cela lui rappelle un souvenir de jeunesse, un étrange souvenir de chasse où lui est apparu l’Amour.
Cette année là, vers la fin de l’automne, les froids arrivèrent brusquement, il fut appelé par son cousin, Karl de Rauville, pour aller avec lui tuer des canards dans les marais. Ils partirent dans les environs de trois heures du matin accompagnés d’un garde et de leurs chiens. Il faisait très froid ce matin là. Ils se dirigeaient vers une hutte de glace qu’on avait construite pour qu’ils soient à l’abri. Ils avaient très froid et Karl décida de laisser tomber la chasse et de faire un feu. Quand la flamme rouge monta le long des cloisons claires de cristal, elles se mirent à fondre, doucement, comme si ces pierres de glace avaient sué. Karl cria de venir voir. Leur cabane, en forme de cône, avait l’air d’un monstrueux diamant en cœur de feu poussé soudain sur l’eau gelée du marais. Le jour s’était levé, ils songeaient à repartir, quand deux oiseaux, le col droit et les ailes tendues, glissèrent brusquement sur leurs têtes. L’homme tira et un d’eux tomba presque à ses pied. C’était une femelle sarcelle au ventre argent. Alors, dans l’espace au-dessus de lui, une voix d’oiseau cria. Ce fut une plainte courte, répétée, déchirante et la petite bête épargnée se mit à tourner dans le ciel au-dessus d’eux en regardant sa compagne morte qu’il tenait dans ses mains. Karl, le fusil à la main, le guettait, attendant qu’il fût assez proche. Il ne s’en allait pas, il tournoyait, et pleurait autour d’eux. Il s’enfuyait sous la menace du fusil. Il semblait vouloir continuer sa route seul mais ne pouvant décider il revenait pour chercher sa femelle. Quelques minutes plus tard, Karl le tua. Ce fut comme si il avait coupé la corde qui tenait suspendu l’oiseau. L’homme