Résumé : les fleurs du mal
2. " TABLEAUX PARISIENS " (poèmes LXXXVI à CIII), où la ville, " la fourmillante cité pleine de rêves ", impose à la fois au créateur le miroir multiplié de sa laideur et de son mal et le mirage du lieu magique, fantasmatique, où se perdre c'est aussi se retrouver. c'est ce groupe de poèmes qui fait de Baudelaire le père de la poésie urbaine : vision insolite et moderne de la ville et en particulier les bas fonds et le peuple laborieux. Il est le premier à parler de la ville dans le poème. Echo de "Spleen et Idéal" : c'est dans la ville qu'il y a une oscillation entre Spleen et Idéal. Il fait de Paris et de ses déshérités une allégorie de son âme.
Les quatre sections suivantes vont apparaître comme les différentes tentatives d'échapper à cet écartèlement de la conscience : la souffrance.
3. " LE VIN " (poèmes CIV à CVIII), première des grandes tentations de la chair. (le vin pour différentes personnes) il essaie d'utiliser l'ivresse, un des paradis artificiels chez Baudelaire. Il évoque l'oubli bienfaiteur avant de le condamner.
4. " FLEURS DU MAL " (poèmes CIX à CXVII), autre florilège des vices et " péchés " de la chair, où les " femmes damnées " voisinent avec les Béatrice et les Vénus, pour le désespoir d'un être qui n'a jamais trop de courage pour " contempler (son) cœur et (son) corps sans dégoût ". la débauche comme autre moyen d'échapper à son mal-être,