1) Décor constitué principalement de 2 dômes transparents représentants des serres. Les costumes ont été actualisés, ils semblent dater des années 60. Eclairages centrés sur les personnages, mais pièce sombre dans l’ensemble. Les déplacements sont nombreux, aucun personnage ne reste statique, même lorsqu’ils ne jouent pas on les voit évoluer derrière les serres. Tout l’espace est utilisé, les personnages bougent sans cesse.
Cette mise en scène correspond à celle des music-halls américains typiques des années 60, ils appartiennent au monde de l’extérieur, du jardin et de la botanique. Ils mettent en valeur les jardins d’Hermocrate et le lieu dans lequel se déroule l’intégralité de la pièce.

2) La pièce a une tonalité comique. Beaucoup de libertés ont été prises par Cendre Chassagne afin de rendre à la pièce un coté humoristique, comme l’apparition d’Arlequin et de Dimas déguisés, dont l’un en femme. Cette tonalité est enrichie grâce au comique de gestes, de quiproquos et de situation. Les personnages que l’on voit danser derrière les serres en sont encore un exemple. C’est aussi une parodie des music-halls américains où tout le monde s’aime et tombe amoureux rapidement, les salades disposées au milieu de la pièce sont aussi une référence au nombre importants de mensonges racontés.

3) J’ai été le plus touché par la naïveté de Léontine qui se retrouve amoureuse pour la première fois de sa vie de Phocion et qui finit par découvrir le pot aux roses, le cœur brisé.
J’ai le plus apprécié les apartés qui à première vue paraissent être décalés de l’histoire mais qui sont en fait pleins de références, comme les serres qui symbolisent l’amour qui murit à toute allure dans cette pièce, ou encore les salades qui sont une représentation des « salades » racontées par Léonide. J’ai cependant moins apprécié l’exposition, un peu longue à mon goût car les explications sur les liens de parenté de Léonide sont un peu durs à retenir à l’oral, même en ayant lu la pièce