Séminaire de sociologie
« Sociologie du sans abrisme »
Groupe n°3
(Mlles Brix, Kammermann, Rebeaud)

Définition du sans-abrisme.

I. Texte : « La loi Onkelinx et les sans-abris ».

II. Définition du sans-abrisme en Suisse.

1. Statistiques 2. Législation

3. Situation des non-entrées en matière

4. Les actions répressives, la police

5. Le cas du clochard de St-François

6. Les formes d’aide au sans-abrisme

7. Conclusion

La définition du « sans-abrisme ».

I. Texte : « La loi Onkelinx et les sans-abri »

Cette loi belge a été éditée le 12 janvier 1993.
Son but est de « répondre efficacement à la problématique des sans-abri particulièrement préoccupante durant cette période de crise du logement ». Définition du sans-abrisme : « la personne sans abri est la personne qui n’a pas de résidence habitable, qui ne peut, par ses propres moyens, disposer d’une telle résidence et qui se trouve dès lors sans résidence ou dans une résidence collective où elle séjourne de manière transitoire, passagère, en attendant de pouvoir disposer d’une résidence personnelle ».

De cette large définition, on peut ressortir les termes importants :
-Résidence inhabitable (prend en compte la sécurité, la salubrité, l’habitabilité).
-Résidence collective (qui échappe à toute maîtrise individuelle, gérée par un tiers, transitoire, provisoire)
-Moyens insuffisant pour disposer d’un logement (c’est le CPAS – centre public d’aide social – qui détermine ce critère).

La définition rend attentif au fait que l’ « on peut vivre dans la rue sans être sans abri et qu’on peut occuper un logement mais néanmoins être sans logement. ».

II. Définition du sans-abrisme en Suisse

1. Statistiques :

Au niveau de l’Office fédéral de la statistique, il n’y a pas de chiffres officiels concernant le sans-abrisme en Suisse, ni de définitions ou de critère sur lesquels