Scandage de la fable
Signification :
Désigne quelqu'un qui s'agite beaucoup sans rendre de réels services ou qui est empressé inutilement.
La conjonction « et » prend rapidement une valeur adversative (l’un contre l’autre).
Origine :
Cette expression est en général précédée du verbe «faire» ou «jouer».
Un coche était autrefois un véhicule de transport public tiré par des chevaux. Il transportait surtout les gens pauvres, les riches ayant leur carrosse personnel.
Et si jamais quelqu'un loupait l'heure de départ du coche, il «ratait le coche», ce qui a donné naissance à l'expression qui signifie maintenant «manquer une occasion».
Morale :
Notre expression vient d'une fable de Jean de la Fontaine «le coche et la mouche» dans laquelle la morale (elle est explicite) est claire :
« Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
S'introduisent dans les affaires :
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés. »
Dans cette fable, donc, le fabuliste raconte l'histoire d'un coche dont les six chevaux qui le tirent n'arrivent pas à le sortir d'une situation difficile.
C'est alors qu'intervient une mouche qui s'affaire de façon très désordonnée et qui, une fois que le véhicule est sorti de son mauvais pas, s'en attribue tout le mérite.
Conclusion : Dans Le Coche et la Mouche, La Fontaine suscite le comique pas la variété et la légèreté du texte. La fable toute entière joue de la distinction entre le faire et le paraître.
Le coche et la mouche n’est pas la fable la plus réputée de Jean de la Fontaine, mais il est bon de la connaître.
Source : http://www.expressio.fr/expressions/la-mouche-du-coche.php