1. Introduction

Notre éducation judéo-chrétienne nous incite à penser qu'il est mieux d'être le faible et de pardonner, de «tendre l'autre joue». C'est ancré en nous, de par nos valeurs morales de vouloir gagner notre salut et «notre ciel ». Il faut souffrir et endurer pour obtenir grâce aux yeux de Dieu.
Nous avons été éduqués à être de bonnes personnes, et les bonnes personnes, ne peuvent que faire le Bien, n'ont pas le droit de se défendre, ne peuvent pas contester. Donc il faut être faible pour obéir aux lois de divines.

Il faut faire abnégation de ses besoins, désirs, de sa propre personne pour le bien de notre âme pour le bien des autres. Mais si le faible pardonne et aide les autres et est souvent celui, qui se fait abuser soit par les autres, soit par les prêtres, vaut-t-il mieux être faible et ou forts???

Le fort est souvent considéré comme un profiteur, un manipulateur, un abuseur. Bref, le fort de nos jours peut se comparer à un patron machiavélique et manipulateur cherchant son propre bien. Il est égoïste et écrase les autres sur son passage. Mais Ne peut-on pas avoir de bonnes valeurs morales si on est fort ? Et notre force ne pourrait –elle pas être considérée pour ce qu'elle est, une force de s'élever contre les valeurs, les idées préconçues, agir selon nos propres valeurs et pensées ?

Si le faible est celui qui pardonne et qui aide les autres, vaut-il mieux être faible ou fort ? Pour bien répondre à cette question, nous allons aborder la philosophie de Nietzche qui a fait une vive critique des valeurs chrétiennes. Nietzche a dit qu'il existait non pas une morale, mais plusieurs morales.

2. Selon Nietzche, il y a deux morales, celles des faible et celle des forts...

Pour Nietzche, il y a la morale des faibles qui est une morale de culpabilité et de dénie de soi et de ses désirs, besoins, instincts. Parce qu'en étant faible on se nie soi-même, on fait violence à ses instincts, pour donner l'apparence de la bonté morale et se