Sis ce que j'ai conscience d'être
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Je suis en toute certitude une chose qui pense, un sujet doué de conscience. Mais la conscience ne fait pas du sujet pensant un simple spectateur des choses, car le sujet est d’abord un sujet engagé dans le monde. Prendre conscience du monde, c’est poser le monde comme objet en face du sujet que je suis. Ma conscience me sépare non seulement du monde, mais aussi de moi-même. La conscience est une faculté de l’esprit qui nous permet de savoir ce que nous pensons , ce que nous ressentons. La conscience accompagne la pensée, notre action , nos sentiments, comme la conséquence de la réflexion. C’est elle qui permet de faire de la pensée, une pensée réfléchie, en ce sens nécessaire à la liberté. On peut aussi la définir comme faculté de synthèse c’est-à-dire de faire entrer des multiples dans une unité. C’Est-ce qui nous permet de dire « je ». la conscience (réfléchie) concernant l'accès à nous-mêmes, ne serait-elle que la superficie de l'esprit? N'est-elle pas, plutôt que la connaissance de nous-mêmes, illusion sur nous-mêmes? La conscience de soi est une expérience à la fois immédiate et opaque : elle ne me permet pas d'affirmer quoique ce soit à propos de mon identité propre. Tout au plus pouvons-nous exprimer ce que nous ressentons. Si donc je ne peux rien affirmer de moi à travers ma conscience, suis-je ce que j'ai conscience d'être?
la connaissance de soi est un mécanisme complexe qui implique une certaine lucidité et présence
L’homme existe au même titre que les choses de la nature, mais aussi pour soi. Il pense à lui-même, se regarde lui-même. Est-ce qu’on peut dire que l’animal est mécanique ? cela ferait de lui un robot. L’animal évolue avant d’agir. Il est capable de repérer. L’homme a cs de ce qui l’entoure, mais contrairement à l’animal, nous avons conscience de nous même. Comment l’homme arrive-t-il à cette cs de soi ? Ceci est possible de deux manière. L’homme acquiert donc la cherche et théoriquement en se penchant sur lui-même. Ce ne sont pas