VARNIER Tiffany

Description d'une situation relationnelle.

Ma situation se passe dans un service de neuropsychogériatrie, composé d'une vingtaine de patients. L'organisation du service du matin se déroule en 2 parties avec 2 aide-soignants et 1 infirmière du matin ainsi qu'une aide-soignante et une infirmière de journée.
Une partie des toilettes dite « simples » (au lavabo), et surtout les patients contenus la nuit.
Les autres toilettes ou douches plus compliquées (toilettes au lit) sont faits après le petit déjeuner.

Mme H. présente une maladie d'Alzheimer évoluée. Elle garde de très bons automatismes, c'est pour cela que Mme H nécessite seulement d'une aide à la toilette. Cette patiente est couchée tôt le soir vers 18h30 car elle a tendance a être angoissée au moment du coucher. Le soir, elle est installée dans un système « cocon » appelé sécuridrap. C'est un système de contention l'empêchant ainsi de sortir de son lit. On lève également les barrières à gauche et à droite, lui permettant de se sentir sécurisée.

La toilette de Mme H. se fait en première partie de matinée, vers 7h30 et s'effectue dans la salle de bain de sa chambre. J'entre donc dans la chambre accompagnée d'un bonjour matinal. Mme H. sort la tête du drap et se la recouvre aussitôt. Je m'approche du lit, écarte un peu le drap, lui réitère mon bonjour, auquel elle répond cette fois-ci. Je lui explique que je vient pour l'aider à faire sa toilette, elle me répond d'un « NON » catégorique et elle recouvre aussitôt sa tête avec le drap.

Devant ce « NON », je m'interroge : que signifie ce refus ?
Mon approche était-elle la bonne ?
Comment modifier mon approche pour obtenir son acceptation du soin ?

J'ai don changé d'approche. Je suis allée dans la salle de bain et ai commencé à préparer les affaires nécessaires à sa toilette. J'ai ouvert un peu les volets, le jour commençant à se lever.je me suis approché de l'autre coté du lit, j'ai baissé le son de ma voix, et me suis aussi mis à hauteur,