Slumdog millionaire
Dès les premières images du film, j'ai tout de suite été transporté dans l'Inde de notre époque. J'ai été fasciné par la découverte de ce pays: son histoire, ses traditions, ses coutumes, ...
A travers un jeu bien connu de chez nous (Qui veut gagner des millions?), j'ai découvert la vie que mènent des jeunes appartenant à une couche pauvre de la population. En Belgique, nous avons aussi nos pauvres mais en Inde aucune aide n'est apportée aux personnes dans le besoin. Il vaut mieux être né au sein d'une couche aisée en Inde.
Les enfants, des couches défavorisées, ne sont qu'une source de revenus pour les personnes qui les exploitent sans scrupule. Ils sont souvent orphelins ou laissés à eux-même, les parents étant incapables de subvenir à leurs besoins. Les enfants, sans défense, croient aux belles paroles de leurs abuseurs et finissent voleurs ou prostitués.
Un point commun toutefois subsiste avec notre mode de vie. Peu importe les lieux géographiques, les cultures, les niveaux de vie différents, nous sommes jugés non par ce que nous devenons et réalisons mais par les apparences et le milieu social dont nous sommes issus. Ce qui me fait froid dans le dos est de réaliser que la vie peut s'arrêter en une seconde, qu'on peut disparaitre et ce dans l'indifférence la plus totale.
Il faut beaucoup de volonté, de courage, de persévérance à ces jeunes pour échapper à leur destin, tout comme Jamal qui malgré toutes les mésaventures qui lui arrivent, ne bascule pas dans la délinquance. J'ai beaucoup d'admiration pour les personnes comme Jamal qui naissent du mauvais côté de la société, pour qui les jeux sont faits dès le départ et qui arrivent quand même à s'en sortir à force de courage et de volonté et d'amour.
J'ai trouvé le film très intéressant, instructif. Il m'a fait découvrir une autre vision de l'Inde que celle que l'on découvre à travers les productions de Bollywood où tout n'est que danses, chants autour d'une histoire