Sociologie
Tout d’abord, je ferais appel à la sociologie pour aborder et expliquer l’intégration des immigrants colombiens au Québec. De la thèse d'Émile Durkheim, « le terme intégration désigne, dans son acception la plus générale, l'opération consistant à adjoindre un élément à d'autres, afin de former une totalité ». Alors, l’intégration des nouveaux arrivants dépend de plusieurs facteurs et elle ne se fait pas de la même façon pour tous. Il est, donc, important de dire que cela découle souvent de la volonté de chaque personne à faire partie complète de la nouvelle société d’accueil. La socialisation, « le mouvement par lequel la société façonne les individus vivant en son sein », joue un rôle essentiel dans ce processus, c’est-à-dire, que l’immigrant colombien devra intérioriser les divers éléments de la culture québécoise tels que les valeurs, les normes, les codes symboliques et les règles de conduite, entre autres, afin d’effectuer l’assimilation correctement. Au début, ce processus pourrait causer un conflit intérieur identitaire, mais à long terme, cela favoriserait énormément la vie de l’individu, car il arrivera à développer un sentiment d’appartenance et il ne se sentira plus comme un simple étranger. La difficulté d’intégration dépend des divergences entre les cultures concernées, alors voilà une brève comparaison entre les deux cultures au cœur de notre recherche :
• Ponctualité
Pour un Canadien (Québécois), être à l,heure est très importante et les retards laissent souvent une mauvaise impression, sauf s’il y a une cause atténuante. Par contre, un Colombien a tendance à prendre le temps plus à la légère, c’est-à-dire que pour un rendez-vous formel, cinq ou dix minutes de retard seraient tout à fait acceptables et pour tout autre évènement plus sociale, la ponctualité a moins d’importance et un retard d’une heure ne sera pas nécessairement juge comme impoli .
• Religion
La Colombie est un pays majoritairement catholique et les