Socrate
Même si d'autres civilisations du bassin méditerranéen (Rome, Carthage etc..) ont enrichi l'histoire du pays et même, si des populations de l'actuel Maroc vont participer à l'essor de ces civilisations, les historiens du Maroc les considèrent comme appartenant à des puissances étrangères, de surcroît non musulmanes, point important dans la définition du pays.
À partir des Idrissides, les dynasties qui suivirent et qui durent, elles aussi, établir des alliances avec des tribus de l'actuel Maroc, seront considérées comme marocaines par les historiens.
Monnaie Idrisside année 840, marque de la création d'un ÉtatÀ l'époque des Idrissides, le Maroc s'appelle le Royaume de Fez.
À propos du Maroc, le terme Empire est parfois utilisé car par définition, un empire est un ensemble d'États ou de royaumes (voir les différentes cartes du Maroc). Ceci explique l'appellation « villes impériales » utilisée encore de nos jours pour qualifier les villes de Fès, Marrakech, Meknès et Rabat[14].
Lorsque le Maroc se fonde, le reste du Maghreb est éclaté sous forme de royaumes ou territoires indépendants, parfois concurrents ou en guerre, sans pouvoir central c'est-à-dire non organisés en État dirigé par des populations autochtones.
L'organisation en État organisé permit aux Saadiens et aux Alaouites de s'opposer à l'avancée ottomane[réf. nécessaire] qui s'arrêta à la Moulouya et qui s'étendait sur une grande partie des autres pays arabes actuels.
Des désaccords apparus au début du XXe siècle dans la famille Alaouite et dans le Makhzen plus gobalement suite à des problèmes de gestion du pays, créèrent une