La solitude – le choix ou la condamnation?
Analyse basée sur les textes choisis de Jean Paul Sartre.

« Moi je vis seul, entièrement seul.
Je ne parle à personne, jamais ; je ne reçoit rien, je ne donne rien. »
J.P.Sartre, La Nausée

La nostalgie, la tristesse, la dépression, la mélancholie... Ce sont les premières idées qui nous viennent à l’esprit quand on pense à la solitude. Mais il faut nous poser quelques quéstions : est-ce que la solitude est toujours la même ? Est-ce qu’elle possède toujours le même charactère ? Peut-on être heureux dans la solitude ? Pourquoi l’homme est seul? La réponse sur ces questions n’est pas facile et de plus, elle ne sera jamais identique et simple. La solitude est un problème très complexe, analysé sur les différentes surfaces, dans différents contextes et par les gens bien différents. Comment préciser la solitude ? Généralement on peut la définir comme l'état, ponctuel ou durable, d'une personne seule, c'est-à-dire d'une personne qui n’est engagée dans aucun rapport, aucun rapport réel, avec autrui. On peut dire aussi que c’est un problème sociologique, ontologique et philosophique. La solitude touche l’homme, donc elle touche aussi tous les aspects de la vie humaine, on peut dire même qu’elle fait partie de la vie de chacun de nous. Elle peut aussi constituer une forme d’inspiration pour les artistes, les écrivains et les philosophes. Jean Paul Sartre, écrivain et philosophe français du XXe siècle, dans ses réfléxions sur la nature humaine touche le problème de la solitude à la manière très particulière. Les personnages dans ses oeuvres sont presque toujours marqués par la solitude et la réalité dans laquelle ils vivent est toujours construite sur les principes de l’existentialisme, la philosophie de vie de Sartre. L’existentialisme est un courant de pensée au sujet de l’existence humaine et de la façon dont nous nous positionnons dans le monde. L’idée principale de l’existentialisme est que l’existence précède