Sommes-nous avantagés d’être libre
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Avoir défini ce qu’est et ce que représente le sujet, c’est-à-dire être quelqu’un en particulier qui a conscience de lui-même et qui est capable de dire « je », permets finalement d’utiliser et comprendre des mots tels que : « Sommes-nous ». Dans le but de répondre à des questions qui l’introduisent, comme évaluer des situations avantageuses ou non. Rappelons que le mot « avantage » à un sens premier qui définit ce dont on peut tirer profit, d’après l’encyclopédie et secondement ce qui confère à la supériorité. Nous pourrons ensuite nous interroger sur ce qu’est et ce que permet la liberté selon les sociétés dans lesquelles elle est employée, pour poser la problématique suivante : Un sujet est-il totalement libre ? Est-ce réellement de manière avantageuse ? Par rapport à quoi ou à qui il peut baser cet avantage ? La liberté représente grossièrement l’état de quelqu’un démunit de toute obligation. Pour répondre à la problématique de départ, il nous faut nous placer d’abord dans la situation de la liberté « propre » d’un individu conscient. Pour un nourrisson qui n’a momentanément reçu aucune éducation et qui n’est pas touché par les mœurs de sa société, peut être considéré comme un individu complètement libre, puisqu’il n’est pas soumis à la peur de mal faire ou d’être condamné d’un geste considéré comme « tabou » par sa société. Il est libre de penser à ce qu’il veut et d’agir comme bon lui semble. Or un nourrisson ne peut pas réellement être définit comme un sujet, puisqu’il n’a pas pris conscience de lui-même et du monde qui l’entoure et il n’a d’ailleurs que peu d’influence dans sa situation et sur les éléments qui l’entourent. Par conséquent, il ne peut pas jouir de cette liberté qui lui est offerte, il n’est donc pas libre, mais n’est pour autant pas influencé par sa société. Par contre pour un individu qui possède le logos et qui à pleine conscience de lui-même et des objets extérieurs, et en fonction de la société dans laquelle il évolue, peut