Sonnet a caliste
I) L'éloge traditionnel de la beauté sous forme de blason
A) Un idéal esthétique: la beauté
- Le vocabulaire de la beauté est omniprésent : "beau ... belle" (v.1), "grâces ...appas" (v.12)
- Il est associé au lexique de l'admiration et du compliment : "tant de trésors" (v.3), "miracle visible" (V.11), "éblouit les regards" (v.9) et aux hyperboles : "nombre infini de grâces" (v.12), "il n'est rien de si beau" (v.1).
- La "Nature" est personnifiée sous la forme d'une allégorie et est présentée comme l'auteur du chef d'oeuvre qu'est Caliste, supplantant toute oeuvre d'art : "C'est un oeuvre où Nature a fait tous ses efforts" (v.2), "Et l'art n'égale point sa douceur naturelle"(v.8).
- Le rythme binaire (avec césure à l'hémistiche) des trois premières strophes marque l'équilibre de cette beauté toute classique et la maîtrise du poète qui ne se laisse pas déborder par son admiration ! Le sonnet est d'ailleurs tout à fait classique : utilisation des alexandrins, disposition des rimes ABBA ABBA, CCD EDE.
Caliste (en grec Καλλιστώ / Kallistố, de καλλίστη / kallístê, « la plus belle) est donc l'incarnation d'un idéal de la beauté fait d'équilibre et d'harmonie,