Sportifs et tabac
En France, le tabac fait plus de 60 000 morts chaque année. Il est à l’origine de
30 % des cancers du poumon, ce qui représentent 25 000 personnes qui décèdent tous les ans d’un cancer au poumon à cause du tabac. Les cancers des lèvres, de la bouche et de la gorge, le cancer du pancréas, les cancers de la vessie ainsi que celui du col de l’utérus sont eux aussi liés au tabagisme. Il entraîne également des problèmes cardio-vasculaires, des angines, des bronchites, ainsi que des leucémies en particulier chez l’enfant.
On sait aujourd’hui que chaque cigarette inhalée enlève 6 minutes à la vie d’un individu et qu’en France le tabac est responsable d’un décès sur 10 ! Pourtant il y a encore énormément de fumeurs dans le monde !
De plus la nicotine provoque des troubles de la vigilance qui peuvent être néfastes à la pratique de certains sports.
I. Les conséquences respiratoires et cardiaques du tabagisme Le tabac provoque une augmentation du rythme cardiaque du repos (pouls élevé) accompagnée d’une augmentation de la pression artérielle maximale et minimale. Ceci provoque un gène chez le sportif dont le pouls au repos doit être le plus bas possible et la tension artérielle stable. La nicotine provoque des troubles de la vigilance qui peuvent être néfastes à la pratique de certains sports où l’attention est importante (sports de combat, danse, sport mécaniques). Pendant la traversée des muscles en plein effort, le sang reçoit les déchets de l’activité musculaire.
La température des muscles est élevée, ils produisent du gaz carboniques et des acides. Le fumeur présente une résistance anormalement élevée de l’air dans les poumons, par diminution de calibre des bronches et des bronchioles.
II. Les sportifs sont moins nombreux à fumer Selon le baromètre Santé 2000, les fumeurs réguliers (au moins 1 cigarette par jour) ne représentent que 24,3% de la population des sportifs, contre 31,2% pour les non sportifs. Les différences de