Stalingrad
La bataille du siècle (guerre mondiale 1939-1945)
Le 31 janvier 1943, le Maréchal Frieddrich von Paulus se rend avec 90000 survivants de la 6ème armée de la Wehrmacht.
Le 2 février 1943, c'est la reddition devant les généraux de la
62ème armée rouge K. Gourov, N. Krilov et V. Tchouïkov.
Mais lisons les mémoires du maréchal Tchouïkov qui a été le témoin principal décrivant avec exactitude tous ces moments terrifiants, la bravoure des soldats.
Il nous fait savoir la vérité sans vouloir la romancer.
Toujours présent sur le terrain, à son poste de commandement en première ligne, sous les tirs de l'adversaire. Il était très proche de ses soldats et parlait souvent avec eux.
Par ce récit historique, et aussi pour le devoir de mémoire, le lecteur connaîtra enfin le déroulement de cette bataille décisive qui a marqué le siècle mais qui malheureusement n'est que mal connue.
Aux approches lointaines
Le début de la guerre me trouva loin de ma Patrie, en
Chine. J'étais alors le principal conseiller militaire de Tchang
Kaï-chek et attaché militaire soviétique à Tchong-King.
Tchang Kaï-chek était en ce temps-là commandant en chef de toutes les forces armées chinoises. Quand j'étais parti en
Chine, toute l'Europe occidentale était déjà en proie à la guerre. La Pologne seigneuriale, la Norvège,la Belgique, les
Pays-bas, la France étaient tombés. La doctrine fasciste de la guerre éclair triomphait. On s'attendait à l'invasion fasciste des îles Britanniques. Les vaillants aviateurs anglais repoussaient les raids massifs de la flotte aérienne fasciste sur les villes pacifiques. Londres brûlait, Coventry était en ruines.
Après la guerre, quand nous eûmes accès aux archives hitlériennes, nous apprîmes que dès l'automne 1940, Hitler avait renoncé à l'idée de forcer la Manche. Aux plans stratégiques et tactiques se mêlaient manifestement des considérations d'ordre politique. Ceci nous apparut clairement à nous autre, militaires, sitôt