Statistique
Défini comme l’échange de biens ou de services entre nations, le commerce international a de tout temps joué un rôle prépondérant dans l’histoire des Etats. Depuis les mercantilistes, plusieurs théories ont justifié l’intérêt qu’a un pays à participer aux échanges internationaux.
La Côte d’Ivoire, comme tous les autres pays africains qui ont vu leurs économies travesties par la colonisation, consommant ce qu’ils ne produisent pas et produisant ce qu’ils ne consomment pas, participe aux échanges extérieurs auxquels, elle accorde une place de choix. Son économie dépend pour l’essentiel de ses recettes d’exportations, notamment agricoles, lui assurant un solde extérieur positif.
Grace donc à une politique de développement axée sur l'expansion des exportations de matières premières et la substitution aux importations reposant sur quelques industries, le pays a pu booster sa croissance dès l’indépendance.
Cependant, avec un taux de croissance annuel moyen de 6,7 % durant les quinze premières années de son indépendance, la Côte d'Ivoire qui était classée comme un pays à croissance rapide (voir un futur « pays émergent ») est, depuis mars 1998, à la recherche du bénéfice de l'initiative pays pauvres très endettés (PPTE).
C’est dans ce cadre que nous sommes amenés à analyser le commerce extérieur de la Côte d’Ivoire pour en dégager sa structure et son orientation.
Problématique
L’histoire économique des pays en développement et plus particulièrement des pays africains accorde très souvent une place de choix au commerce extérieur pour expliquer leur performance. Il semble même passer pour la locomotive de toute l’économie. Ceci est d’autant plus vrai qu’en Côte d’Ivoire lorsque le binôme café-cacao va tout va.
Ainsi, la croissance économique de la Côte d’Ivoire, considérée dans un passé récent comme vitrine de l'Afrique occidentale et un modèle réussi de politiques libérales en matière de développement et qui