Stendhal le rouge et le noir partie 2 chapitre13
« Ils étaient restés seuls ...................l’attitude d’un héros »
Comment un amour apparemment réciproque cache t-il, en fait, un orgueil démesuré ?
I L’amour sincère de Mathilde pour Julien (en pensée, en paroles et en action)
1) les marques et signes apparents
Ses pensées : la focalisation omnisciente choisie par le narrateur nous permet de connaître les pensées de Mathilde. Après un long moment partagé avec julien où ce dernier ne se révèle pas, elle craint qu’il n’ait pas de sentiment pour elle : L1 ET 2 « Non ! Julien ne sent rien pour moi », euphémisme pour traduire ce qu’elle croit être absence d’amour, et elle en est « vraiment malheureuse », l’adverbe d’insistance vient authentifier sa déception et surtout révéler ses sentiments : elle aime Julien puisque son apparente indifférence à son égard la fait souffrir.
Ses paroles : elles trahissent aussi la force de ses sentiments : « sa voix tellement altérée », même recours au renforcement d’intensité par le superlatif adverbial. L4 et 5
Son geste : elle lui serra le bras « avec force » L3, traduit la même intensité de sentiment chez Mathilde.
2) Des preuves d’amour
L’estime : « Mon père a une juste estime pour les services que vous lui rendez » Tout en lui révélant la satisfaction de son père dont il est secrétaire, l’adjectif « juste » qu’elle rajoute traduit son propre sentiment.
L’Impérieux besoin de sa présence : elle lui demande de rester : « il faut ne pas partir demain » La mise en italique par l’auteur lui-même du verbe « falloir » vaut preuve et aveu d’amour.
Enfin la lettre qu’elle lui a annoncée : « vous recevrez ce soir une lettre de moi » (cf le style ) s’avère être : « une déclaration d’amour » L17 , confirmée comme telle par julien « une déclaration d’amour d’une grande dame » L22 et par certaines de ses phrases : « Votre départ m’oblige à parler...Il serait au dessus de mes forces de ne plus vous voir »