Suis-je ce que j'ai conscience d'être
Perdre, reperdre, prendre conscience, la conscience est l’intuition plus au moins claire qu’à l’esprit de lui-même, des objets qui s’offrent à lui, ou de ses propres opérations. Mais la conscience touche tout d’abord l’individu lui-même, lorsque celui-ci prend conscience de son acte, ce qui nous renvoie au terme juridique de la responsabilité des actes « obligation de répondre de ses actes », mais il existe aussi la perte de conscience, sois le fait de perdre connaissance, ou encore de ne plus pouvoir répondre de ses actes. Ainsi paradoxalement, chaque individu pense avoir conscience de ce qu’il est réellement, mais ceci est un leurre de croire une telle chose, rien ni personne ne peut véritablement nous décrire tel que nous sommes même nous-même. Pouvons-nous concrètement juger ce que nous sommes si notre conscience ne le sait pas elle-même ? Mais comment parvenir à savoir ce que je suis ? Si la tentative de me connaitre tel que je suis est vouée à l’échec, n’est-ce donc pas une preuve que l’introspection est une démarche, que nul personne ne peut entreprendre soi-même, et qui ne peut aboutir véritablement ? Une personne ne pourra jamais avoir vraiment conscience d’être ce qu’elle est, car celle-ci est en constante évolution, « Chaque jour, on apprend un peu plus à se connaitre soi-même ». Ainsi nous devons nous interroger sur le rapport entre notre conscience et nous même, pour avoir la possibilité de se découvrir chaque jour un peu plus : ce qui peut nous ramener à la philosophie cartésienne du « cogito » : « je pense » donc je suis, c’est ce qui est appuyé avec la répétition du sujet « je » dans la problématique, le sujet est donc celui qui pense et qui agit, et la problématique porte donc sur la conscience réflexive.
Cependant, suis-je ce que j’ai conscience d’être ? Comment se connaitre réellement soi-même, si ma conscience elle-même ne me dit pas ce que je suis ? Mais dois-je vraiment tout remettre en