Intro :

Cet extrait de « L’ingénu », conte philosophique, à été écrit par Voltaire (1694 – 1778), philosophe écrivain Français du 18em, siècle des lumières.
Dans ce texte, il raconte l’histoire d’un jeune Indien Huron ingénu, s’étant battu contre pour repousser les Anglais en Haute Bretagne, qui débarque à Paris, pour rencontrer le Roi, a Versailles, lui demander sa récompense, ainsi qu’une dispense pour épouser sa marraine, mademoiselle de St Yves, Cependant, celui-ci se heurte à une hiérarchie insaisissable.
C’est pourquoi il est intéressant de s’attarder sur les aspects philosophiques du conte, nous verrons donc comment Voltaire fait une satire de Versailles, puis nous distinguerons le comique dans les malheurs de l’ingénu

Commentaire :

L’auteur nous montre un personnage naïf arrivant devant un monde différent du sien, « Je viens parler au roi ; je vous prie de me mener dans sa chambre » « Les porteurs lui rient au nez » l’ingénu trouve cela normal de pouvoir parler au roi et réclamé son du, mais les Français sont eux, habituer a une hiérarchie auquel le personnage se confronte, un « garde » Breton proposa son aide et lui dit « qu’il fallait être présenté par monseigneur de Louvois », l’ingénu accepta mais on lui dit qu « il est encore plus difficile […] de parler à monseigneur de Louvois qu’à Sa Majesté », ce qui montre qu’il y a un problème dans cette organisation bureaucratique. Alors on le conduit chez « monsieur Alexandre », le premier commis en lui disant que « c’est comme si vous parliez au ministre » puis, ne pouvant parler a celui-ci car il était en « affaire avec une dame de la cour » autrement dit, il n’assurait pas ses fonction, le garde l’emmène voir le premier commis de monsieur Alexandre, « c’est comme si vous parliez à monsieur Alexandre » la répétition du « c’est comme si » crée l’absurde, aller voir le commis du commis du premier ministre reviens a parler au commis du premier ministre qui reviens a parler au premier ministre…