Sujet d'invention sur la relation maitre-valet
Hector. – Monseigneur, je souhaite vous parler d’une révélation qui m’a été faite par ma mère sur son lit de mort.
Phileas. – Parle, parle ! Je t’écoute.
Hector, jouant la comédie. – Je pense que vous devriez vous asseoir, il me semble que vous n’apprécierez pas se que je vais vous apprendre.
Phileas, s’impatientant. – Hâte-toi ! Je n’ai pas que ça à faire ce matin ! Et puis, il n’y a rien qu’une personne de ton statut puisse m’apprendre, je suis sur que je suis déjà au courant de l’objet de ta révélation.
Hector, A part – Il ne croit pas si bien dire ! A Phileas. – Bon… très bien. Je vous annonce mon bien cher maitre, que vous avez devant vous votre demi-frère !
Phileas, s’appuyant sur le dos du fauteuil pour ne pas tomber. – Mon… demi… mon demi… demi quoi dis tu ?
Hector, l’air triomphant. – Vous avez très bien entendu monsieur, votre demi-frère ! Ne faite point toute cette comédie, je sais que vous êtes au courant de tout cela depuis bien plus longtemps que moi !
Phileas. – Tu mens ! Tu n’es qu’un fourbe ! Comment pourrais-je être au courant de cette fabulation !
Hector. – Je suis un honnête homme monseigneur, je ne saurais vous mentir sur des faits aussi importants que celui-ci. Je peux prouver ce que j’affirme. J’ai surpris l’autre nuit une discussion que vous aviez avec le comte Geronimo, je vous ai entendu maitre ! Cessez de mentir !
Phileas, chancelant. – En plus du reste, tu m’espionnes ! A part, - Je ne peux lui mentir plus longtemps ! A Hector. - C’est exact, j’étais au courant, je le sais depuis peu, je voulais t’en parler mais j’attendais le