Section 3 : Les régimes autoritaires.

Dans les régimes autoritaires, les gouvernants contrôlent la vie politique. Il n’y a pas d’élection libre et pluraliste, et l’opposition lorsqu’elle existe est muselée.
Les rapports entre les gouvernants et les gouvernés reposent sur la force plutôt que sur l’adhésion à une politique. Donc pour présenter ces régimes autoritaires, dans un premier temps on verra les critères d’identification et ensuite les différents régimes qui ont été classifiés. §1. Les critères d’identification des régimes autoritaires.

Dans un régime autoritaire, les gouvernants ne souhaitent aucune remise en cause de leur pouvoir. Pour ce faire, les gouvernants disposent de différents moyens d’actions :
→Ils peuvent interdire toutes les activités politiques organisées. Dans ce cas, les partis politiques, les associations ou les syndicats sont tout simplement interdits. Aucune consultation électorale n’est organisée dans le pays.
→Le régime peut également sembler moins autoritaire lorsqu’il contrôle étroitement la vie politique sans l’annihiler. Dans cette hypothèse, il existe des partis politiques et des syndicats privilégiés par les gouvernants. L’opposition est tolérée. Les élections existent mais elles ne sont démocratiques qu’en apparence. En effet, elles sont si étroitement contrôlées voir truquées qu’elles ne peuvent aboutir qu’à maintenir les dirigeants en place. On a donc une apparence de démocratie et de pluralisme.
→Les régimes autoritaires sont également marqués par la capacité des gouvernants à diriger entièrement l’appareil d’Etat et à contrôler la presse écrite, la radio et la télévision. Une certaine liberté d’expression peut néanmoins exister dans tous les domaines qui sont éloignés de l’activité politique : la culture, les loisirs, les sports… Car ces régimes autoritaires contrairement aux régimes totalitaires n’ont pas vocation à propager une idéologie mais simplement à maintenir l’ordre à l’intérieur du pays afin d’éviter toute