Les faits :

Observation de deux espèces de pinsons, à bec moyen et à gros bec, dans l'Archipel des Galâpagos.

Problématique :

Comment ont pu se former les deux espèces de Pinsons des Galâpagos ?

Hypothèses :

Nous savons que la formation d'une nouvelle espèce repose sur plusieurs paramètres indispensables : un polymorphisme génétique de l'espèce initiale la sélection naturelle

Recherche de stratégies :

Étude des facultés et des conditions d'accès aux graines d'un fruit sec chez le pinson à bec moyen et chez le pinson à gros bec,

Étude de la variabilité de la hauteur des becs dans la population de pinsons à bec moyen de l'île de Daphne (dans l'Archipel des Galâpagos) entre 1976 et 1978,

Étude de l'évolution des caractéristiques des graines disponibles sur l'île Daphne (Galâpagos) entre 1975 et 1979 puis de l'évolution des caractéristiques de la population de pinsons à bec moyen sur l'île Daphne (Galâpagos) entre 1975 et 1979.

Mise en place de stratégies :

Le document 1 nous informe que la population initiale de pinsons vivant dans l'Archipel des Galâpagos présente un polymorphisme génétique sur le phénotype « taille du bec ». Ainsi, les pinsons a gros bec sont plus efficaces pour briser et récolter des graines que les pinsons à moyen bec.

Le document 2 nous informe qu'une modification environnementale – une sécheresse – a eu des conséquences sur la population de pinsons. En effet, la population globale de pinsons a diminué mais nous constatons qu'après la sécheresse, la portion de pinsons a gros bec a fortement augmenté par rapport à avant la sécheresse.

Le document 3 nous informe que la sécheresse a eu des conséquences sur les graines, dont se nourrissent les pinsons. Après la sécheresse, l'abondance des graines diminue et celles-ci ont un indice de dureté bien plus élevé qu'avant la sécheresse. Un deuxième graphique montre que globalement la population de pinsons a chuté après la sécheresse et, après la sécheresse