Synthèse

Le corpus propose trois documents qui abordent le thème de la danse. Ils relèvent de genres différents : le premier est un extrait du roman de Jean-Marie Gustave Le Clézio, Désert, parue en 1980. Le deuxième appartient à un article du mensuel Phosphore signé en 2005 par Martin Hamelin. Le dernier iconographique est une photographie d’un danseur de hip-hop. Comment ces trois documents nous éclairent-t-ils sur les pouvoirs de la danse ? Le corpus nous invite d’une part à réfléchir à la liberté que procure le 6e art et d’autre part au moyen d’expression qu’est la danse. Avec l’éclairage du corpus, nous pouvons comprendre que la danse est un chemin vers la liberté. L’héroïne du roman Désert rend compte de cela. En effet dans l’extrait les danseurs sont en pleine évasion et oublient la ville sans joie. La danse de Hawa a entraîné tout le monde et a renversé la triste réalité. La danse permet de se projeter dans un autre univers. De la même manière Anne Petiaut affirme dans son témoignage que la danse est un chemin vers le divin, donc vers une certaine liberté. Qui plus est bouger est un besoin humain et tout individu qui satisfait ses besoins est quelqu’un de libre. Le danseur de Hip-hop illustre cette idée car il occupe l’espace qu’il désire par le biais de la danse, cette danse qui lui permet d’être libre de ses mouvements. Par ailleurs, la danse traduit également la liberté de s’exprimer. Tout comme la parole, les mots, la peinture, la danse est un moyen d’expression. En effet dans le roman de Jean-Marie Gustave Le Clézio, la danse exprime l’harmonie générée par Hawa et ses mouvements unissent tous les personnages de la scène. De plus, la jeune femme exprime et transmet sa personnalité à travers ses pas de danse. Lucie soutient cette thèse dans son témoignage pour phosphore ; La danse est l’expression de la cohésion de l’esprit avec le corps. Les différentes manières de danser sont intéressées. En effet elles sont symptomatiques de