"La caricature est l'hommage que la médiocrité paie au génie."Oscar Wilde
Cette forme d’humour est très présente dans les médias, nous pourrions nous demander quels sont les impacts de celle-ci ? L’utilisation de cet art est de plus en plus courant et la caricature permet d’apaiser certaines tensions, cependant, elle a parfois des effets négatifs.

La caricature, selon E. Gombrich dans l’art et l’illusion parut dans « Bibliothèque des Sciences Humaines » en 1971, est une interprétation visuelle datant du 16e siècle. Le dessinateur est alors vu comme un artiste méthodique, et dont ses œuvre sont issues de sa culture et son raffinement. Et S. Clapier-Valladon dans « l’homme et le rire » extrait de Histoire des mœurs écrit en 1991 rejoint E. Gombrich dans le sens où les peintures représentent la pensée en image. Cette forme d’humour est utilisée par des artistes de talent. La Bruyère dans les caractères parut en 1688 utilise la caricature comme un art. En revanche, G Balandier dans son entretien avec le Point du 20/11/93 compare les marionnettes contemporaines avec les artistes qu’étaient les bouffons des rois.

L’humour qui ressort de ces dessins, permet de libérer ses humeurs selon C Roy dans Esprit de la caricature in caricature, art et manifeste en 1974. L’auteur parle même de détente intérieure avec un soulagement des tensions. Tout comme lui, G Balandier pense que c’est une sorte de révélation entraînant une détente psychologique. En ayant un regard amusé sur l’ouvrage, le spectateur tolère alors cette dérision. D’après S. Clapier-Valladon, c’est une arme face aux difficultés, un refuge. Et elle est plus affective, plus proche, et devient mondiale. La presse humoristique est selon l’auteur, un langage qui souligne humour et gaieté et entraîne le rire. C. Roy déclare que l’humour est la force de caractère des faibles, une sorte de lutte contre le désespoir. S. Clapier-Valladon ajoute que ce type de portrait à beaucoup évolué, et son épanouissement permet la