Devoir en Français : Question comparative Les quatre textes du corpus sont des scènes de comédies qui présentent des valets, soit en relation entre eux, soit en relation avec leur maître, appartiennent au théâtre de vaudeville : l’extrait de l’acte 1 scène 1 et 2 d’un chapeau de paille d’Italie (texte C) écrit par Eugene Labiche en 1851 et la scène extraite d’un mot pour un autre de Jean Tardieu écrite en 1851 (texte D). Quant aux autres scènes, l’une est tirée d’une comédie classique écrite par Molière en 1665, intitulée Tartuffe (texte A), l’autre (texte B) est extraite du jeux de l’amour et du hasard de Marivaux en 1730. Comment la relation maître-valet est-elle utilisée à des fins comiques dans ces quatre extraits ? Nous pouvons noter d’emblée que la relation maitre-valet est développée à travers les différents types de comiques auxquelles on recourt les quatre dramaturges. En effet, les textes mettent en scènes les serviteurs en prise soit avec des domestiques comme eux, soit avec leurs maitres. Ainsi, le comique de situation est évident dans la scène écrite par Molière dans laquelle Tartuffe héros éponyme, fait face a la servante Dorine qui le méprise et le critique, bien qu’il soit le protège de son maitre Orgon. Ce comique de situation est accentué par le faite que Tartuffe prétend être un dévot. Nous repérons ce même type de comique dans le jeu de masque et l’échange de rôle mit en scène par Marivaux où Silvia empreinte le costume de sa femme de chambre Lisette pour examiner son prétendant Dorante qui a eu la même idée et qui a échange son habille avec celui de son valet Bourguignon. Tous deux dialoguent sans savoir l’identité l’un de l’autre. C’est le trompeur trompé, d’où le comique de situation qui suscite le rire du public, qui est au courant de tout. D’autre part, le flirt entre Virginie et Félix dans la scène écrite par Labiche suscite le rire surtout quand il se consulte par le baiser tant voulu par Félix et refusé coquettement par Virginie.