Techniques de modulations
En optique sans fil, en raison des caractéristiques particulières des sources d’émission et de réception (difficulté de détection de phase, limitation de la bande passante inversement proportionnelle à la sensibilité en réception, interférence intersymbole, etc.), une des solutions les plus efficaces est d’utiliser la modulation d’intensité (IM-Intensity Modulation), dans laquelle l’intensité du signal transmis ou la puissance optique est directement proportionnelle au signal modulant (DD-Direct Detection). Une chaine de base de modulation - codage peut se réduire à la figure 1-1.
L’information à transmettre (U) est tout d’abord codée par un code de correction d’erreurs. Le code introduit de l’information redondante au message pour permettre la détection et la correction d’erreurs dans le message reçu. Les bits codés sont ensuite passés à travers un modulateur qui génère un ensemble de symboles (X) représentant la phase, la polarisation, la longueur d’onde ou l’amplitude de la porteuse optique. Ces symboles sont ensuite transmis à travers le canal bruité, détectés et reçus comme une version bruitée (Y) du signal. Les processus de codage et de modulation sont ensuite inversés par démodulation (ou d’une détection directe), puis d’un décodage.
Fig 1.1 Diagramme block d’un système de communication optique.
Les formats de modulation les plus courantes pour communications optiques en espace libre (OOK), PPM, et de la modulation par déplacement de longueur d'onde (WSK). Toutes ces techniques de modulation s’appuient sur le fait que le signal transmis est une puissance optique. La technique la plus simple est la modulation OOK. Il existe aussi des modulations à plusieurs niveaux (L-PPM) et selon récentes recherches des modulations portant sur le moment angulaire orbital (OAM) des faisceaux lumineux. Le choix d’une technique de modulation est un des points importants dans le design d’un