Les erreurs ne s’effacent pas.

Et quoi ? Que dois-je faire maintenant ?
Peut-être que ce n’était pas aussi malin que ça d’essayer de passer à autre chose. Une amitié est construite sur la confiance et l’aide que l’on s’apporte l’un l’autre. Mais quand ces caractéristiques sont souvent absentes, que nous reste cette amitié ?
C’est peut-être puéril dans un sens, mais pourquoi devrais-je être là pour quelqu’un si cette personne n’est pas là pour moi ? Même si mon problème n’est pas des plus gros, je ne comprends pas l’utilité de pardonner et de recommencer une amitié s’il n’y a aucun changement. Je ne demande pas beaucoup pourtant, non ? S’amuser, c’est bien joli. Mais que où sera cette personne quand j’aurai besoin de parler ? Enfui, comme la dernière fois.
Ah, qu’est-ce que je peux être naïve quand je veux. C’en est presque marrant. Comment ai-je fais pour fermer les yeux aussi rapidement ? Je pardonne et au lieu de rester avec mes vrais amis, je perds mon temps à retenter le coup avec ceux qui trahisse dès qu’ils ont l’occasion. Je devrais dire celles… Je me rends bien compte que quoi que je fasse, on sera toujours séparé par ce qui s’est passé. Ça ne change pas. Je n’arriverai pas à effacer leurs erreurs qu’elles ont pu commettre mais je persiste à vouloir rester leur pote. Pas leur amie parce qu’elles ne m’hériteront plus jamais mes larmes ni ma confiance d’ailleurs.
Ou alors j’ai tort ? Serait-il possible que ce soit moi le problème ? Se pourrait-il que j’en demande de trop ?
Je tourne en rond. Mais je ne devrais pas. Une nouvelle année signifie un nouveau départ. Pour tout le monde, tellement de choses ont changés ces deux derniers mois de vacances. Et maintenant qu’on a recommencé les cours et que je suis en 4eme, je me dois de penser différemment. Moins direct, plus mature. Ces enfantillages commencent à sérieusement m’énerver. Même si cette année risque d’être dure coté cours, je peux tout de même essayer d’en faire une année gérable et agréable.