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"La liberté de chacun s'arrête où commence celle d'autrui." Ce qui est tout à fait bien trouvé comme maxime et selon moi tout à fait juste.
Seulement on peut creuser plus loin....
Déjà la maxime peut-être entendue :
- soit comme "la liberté d'autrui vient scier, raccourcir, diminuer la liberté de chacun" : auquel cas les lois, par nature, se font obstacles à la liberté. On entend la liberté sous un sens individualiste....
- soit comme "la liberté de chacun n'est plus vraiment liberté si elle dans le territoire de la liberté d'autrui car il n'y a pas de volonté d'y entrer". En allant sur wikipedia je vois en effet : "la liberté est la faculté d'agir selon sa volonté sans être entravé par le pouvoir d'autrui." ou encore "Une définition du sens commun serait : la liberté est de faire ce qu'on désire sans rencontrer d'obstacle". Or si l'on sort de la vision individualiste, on peut avoir une idée humaniste, globale, le "on" humain, On = l'homme (et non l'individu).... En prenant des concepts où l'homme par essence aime son prochain, l'idée qu'il puisse entraver la liberté d'autrui n'est pas dans ses désirs. Pas de désir donc pas de liberté refoulée, quand bien même des obstacles auraient été surmontés. La vraie liberté serait donc à rechercher ailleurs.... s'il n'y a de libertés que dans ce qui fait plaisir et si le plaisir ne pourrait se situer en dehors d'un "faire ensemble" alors... cette belle maxime pourrait être une façon de signifier : faisons ensemble. Et la loi ne serait pas un obstacle à la liberté..... elle serait au contraire un chemin vers la liberté retrouvée de l'humanité entière.
- dans un troisième cas très semblable au second, on peut avoir également "on = Dieu". La liberté serait alors complète, totale... car à ce qu'il parait, il aurait justement cette "faculté d'agir selon sa volonté sans être entravé par le pouvoir d'autrui."
Mais sus au trifouillage de neurones auto-infligé car je vais