Introduction :Dans la théorie piagétienne, l’interaction qu’a l’enfant avec son environnement s’enrichie à travers différents stades de développement. Selon Jean Piaget, c’est aux abords de 2 ans que l’enfant dépasse le stade sensorimoteur et acquiert ses premières capacités à penser les objets qui l’entourent, à saisir leur unicité et leur permanence. Une fois ces caractéristiques intégrées, l’enfant va pouvoir traiter les objets dans 2 dimensions :· une dimension quantitative sous-tendant l’obtention …afficher plus de contenu…

La méthodologie de ce paradigme sera développée dans la partie « méthodologie », en résumé, sont présentées à l’enfant 2 classes d’objets appartenant à une classe commune ou classe « d’ensemble ».Une des 2 sous-classes présentée comporte davantage d’objet que l’autre sous-classe présentée.L’expérimentateur demande alors à l’enfant s’il y a + d’objets dans la sous-classe dominante ou s’il y a + d’objets dans la classe d’ensemble. D’après Piaget, avant 7-8 ans, au stade préopératoire, les enfants échouent à la …afficher plus de contenu…

Des oursons en gélatine et des fraises tagada ont défini les 2 premières sous-classes. Ces 2 sous-classes avaient pour but de déclencher de la motivation chez l’enfant.Des bonbons au réglisse ont défini une 3ème sous-classe dans l’optique de créer un contraste motivationnel avec les autres bonbons. Il a été confirmé au préalable par les parents que les goûts des enfants correspondaient bien à nos attentes. Ils devaient aimer les oursons et les fraises tagada et ne pas aimer le réglisse pour être légitimes à la passation de l’expérience. 3 conditions d’expérience en ont été définies :La première, sans contraste motivationnel (= non-CM), avec 7 oursons et 3 fraises tagada ;La deuxième, avec un contraste motivationnel positif (= CM+), avec 7 oursons et 3 réglisses ;La dernière, avec un contraste motivationnel négatif (= CM-), avec 7 réglisses et 3 fraises tagada. On obtient une VI « Contraste motivationnel »