Thérèse desqueyroux chapitre 4
Chapitre 4.
Introduction :
Au cours du 20ème siècle, trois mouvements littéraires se succèdent : le surréalisme, l’absurde et le Nouveau Roman. Ce dernier en particulier aura pour but de développer de nouvelles formes d’écritures, avec en particulier une nouvelle trame romanesque : il s’agit de faire ressortir les souvenirs du passé pour résoudre l’intrigue qui se présente au lecteur. C’est ce que Nathalie Sarraute appellera « tropismes ».
François Mauriac, auteur français du 20ème siècle y excellera, tout en respectant son rôle d’écrivain chrétien janséniste. Son roman Thérèse Desqueyroux, paru en 1927, fut un véritable succès. Il signera donc en 1927 son chef d’œuvre : la chronique d’une femme ayant tenté d’empoisonner son mari. Le passage à étudier est le chapitre 4 de l’œuvre : c’est le mariage de Thérèse et de Bernard. C’est notamment dans cet extrait que nous analyserons le portrait de Thérèse puis la solitude d’une femme lors de son mariage.
AXE 1: Le portrait de Thérèse.
• Elle n’est pas à sa place, manque de repères (« T se sentit perdue, l.4 », « Aucuns visages »)
• T est droguée par les médicaments, paraît comme dépassée par son mariage (« Somnambule », l.5).
• Elle allait couver, double sens : o Rappelle le caquetage des dames. o Annonce la future tâche de T : donner des héritiers à Bernard.
• Personnification de T à travers un feu « sournois et hypocrite » : péjoratif.
• Adj « étouffant » :
A pour but de placer le mariage dans le temps.
Signifie implicitement que T suffoque à cause du mariage.
• L’acte sexuel de Bernard envers T est extrêmement imagé, même si T l’a vécu comme un viol (termes employés extrêmement violent et péjoratif : « ont servi »)
• T est triste, elle envie la joie d’Anne, qu’elle met en relief par un adjectif possessif, mais celui d’Anne, « sa » et le point d’exclamation, alors que toutes les autres phrases sont affirmatives.
• Envie également son innocence («