Travail De Litte Rature Sur La Sce Ne Des Comices Dans Madame Bovary
Madame Bovary est certainement le roman le plus célèbre de Gustave Flaubert, auteur du XIX siècle. Madame Bovary parut en 1857 pour la première fois et fut très controversé. Le roman présente une jeune femme prénommée Emma qui va commettre l’adultère à plusieurs reprises et délaisser son ménage aux profits de ses rêveries. Gustave Flaubert subira même un procès pour cause d’immoralité ; « outrage à la morale publique et religieuse » auquel il sera tout de même acquitté par le procureur en charge de l’affaire, M. Pinard.
Le passage qui va faire l’objet de notre commentaire est le passage des Comices du chapitre huit de l’acte I. Dans ce passage Flaubert utilise un humour afin de présenter l’absurdité de la scène. Rodolphe, amant de Madame Bovary, personnage principal de ce roman, déclare dans ce passage son amour fou pour elle qui est en totale contradiction avec l’environnement qui les entoure : une manifestation agricole.
Nous pouvons nous demander en quoi la scène des Comices est-elle la représentation d’une séduction hypocrite et comique ?
Nous allons répondre à cette question tout d’abord en montrant l’intérêt des trois différents types de langage qui se contredisent et se répondent à la fois. Et dans un second temps nous allons montrer comment Flaubert réussit il à totalement détruire un moment de séduction.
Dans les trois types de langage présents dans cette scène nous pouvons relever deux discours qui viennent dans un premier temps à se contredirent très explicitement.
Nous observons deux scènes se passant au même endroit mais qui sont très éloignées dans leurs contenues. M.Lieuvain président des Comices de Yonville, utilise un langage qui s’empreint à celui de la paysannerie : « Fumiers. », « Pour un bélier mérinos », « Engrais flamand »…
Ce type de langage est presque agressif ou du moins ne correspond pas du tout à un moment de tendresse