travail ylane
2) a) le locus amoenus
Tout d’abord la scène 3 de l’acte 3 de On ne badine pas avec l’amour Perdican donne rendez vous a Camille près d’une petite fontaine afin qu’elle le surprenne en train de faire la cour a Rosette. Il amène Rosette vers la fontaine et s’approche de l’eau afin de voir son reflet : « l’eau qui s’était troublée reprend son équilibre ; elle tremble encore ; de grands cercles noirs courent à sa surface »
Perdican décrit un lieu idéal « ces bois et ces prairies » « ces tièdes rivières, ces beaux champs couverts de moissons » « toute cette nature splendide de jeunesse ». Ensuite il dit à Rosette : « la pluie du matin roule en perles sur les feuilles séchées que le soleil ranime. » cette phrase peut faire penser à l’hiver « la pluie du matin », a l’automne « feuilles séchées » mais aussi a l’été « le soleil ranime ». Ensuite Musset fait le champ lexical de l’eau : « fontaine » « eau » « troublée » « surface », il fait aussi le champ lexical de l’éclairage : « lumière » « ciel » « soleil » et pour finir il fait le champ lexical de la nature « bois » « prairies » « rivières « champs » « moissons » « nature ». b) Les témoins cachées
Tout d’abord Musset utilise le procédé des témoins caché qui est une forme de théâtre dans le théâtre. Les témoins caché sont des personnages joués, qui assistent à une scène tout en étant caché, écoutant clandestinement la conversation d‘autres personnages. La scène de témoin caché créée un effet de surprise au public par un geste ou un secret n’étant pas sensé être dévoilé. Le témoin caché de cette scène est Camille, elle est caché derrière un arbre « (Elle se cache derrière un arbre.) » seulement Perdican est au courant et profite de cette situation pour rendre jalouse cette dernière.