Aujourd’hui il serait inconcevable pour l’Homme de ne plus travailler d’un point de vue économique, social et psychologique. Mais travailler lorsqu’on aime ce que l’on fait n’a pas pour unique but de gagner de l’argent, on peut le voir comme être payé pour aimer notre métier… Cependant, n’aimant pas notre travail, pouvons-nous affirmer que notre seule motivation est notre salaire ?
Premièrement, l’absence de travail pourrait amener à une vie sociale pauvre ; comment rencontrer des personnes sans sortir ? Nous serions enfermés chez nous, peut-être même devant la télévision, refusant tout contact avec le monde extérieur. Par exemple, dans L’Ecume des Jours de Boris Vian, au début du roman Colin ne travaille pas (il est vrai aussi qu’il n’en a pas besoin) et les seules personnes qu’il côtoie sont Nicolas et Chick. D’après le roman, on peut en déduire que le fait de ne pas travailler nous « bloque » dans un monde à part. Travailler nous fait donc « socialiser » avec nos collègues, on peut considérer cela comme un « gain » en plus de l’argent.
Cependant, rares sont les individus capables d’être au chômage et de vivre sans être en manque, ou même ruinés. La vie est chère, et encore plus en ayant une famille ; quel est l’avenir de cette dernière si nous n’arrivons pas à subvenir à ses besoins ? Dans notre société, le travail est aussi une nécessité, qui nous permet de satisfaire nos envies.
Ensuite, d’un point de vue psychologique, les activités permettent un certain équilibre indispensable. Il est évident que l’Homme ne pourrait par survivre sans travailler ou du moins se sentir utile. Les chômeurs souffrant de ce manque de confiance, ressentent cette sensation d’inutilité et voient cela comme une exclusion de la part de la société. « Le travail est bon à l’homme, (…) il empêche de regarder cet autre qui est lui et qui lui rend la solitude horrible. » (Anatole France). Pour cette raison ci, nous pouvons confirmer que l’équilibre psychologique d’une personne