Commentaire composé
Ubu roi , acte III, scène 2

Ubu roi est une pièce de théâtre écrite en 1888 par Alfred Jarry et ses camarades lycéens pour se moquer de leur professeur de physique.
Dans cet extrait, le père Ubu devenu depuis peu le roi Ubu trônant dans son palais devient un vrai tyran et n’a aucune limites dans sa manière de gouverner. Son portrait de dictateur bouffon est poussé jusqu’à l’extrême car en une scène, il va détruire les fondements politiques de son pays.
A travers l’analyse des différents procédés de langues, nous verrons que cette scène constitue une satire de la tyrannie en dénonçant le discours polémique du roi puis en montrant son ridicule à caractère comique.

La scène débute par une série d’ordres donné par le roi Ubu (« apportez », « faites avancer ») ce qui nous met directement en tête sa prise de pouvoir. Il demande des objets qui seraient en temps normal adaptés à des bête qu’on tuerai mais qui ici ont l’air spécialement conçût pour les nobles (« caisse à nobles », « crochet à nobles », « couteau à nobles » etc.). On se rend compte de son absurde tyrannie lorsqu’il dit avoir l’honneur de « faire périr tout les nobles et prendre leurs biens ».Il n’y à pas de logique entre le début et la fin de sa phrase car on a pas l’honneur d’annoncer une mort. Mais il est fier de ce qu’il entreprend. Pourtant tout au long de la scène, la mère Ubu le dissuade de prendre ses mesures mais il ne daigne pas l’écouter, aveuglé par sa soif de biens. Elle est dépassée par ce qui se déroule devant elle, elle à beau le supplier (« de grâce ») il n’entend rien de ce que dis sa femme.
Viens le moment où Ubu fait passer tout les nobles les uns après les autres devant lui. Ils subissent un rapide interrogatoire mais aucun n’en sort vivant. Qu’ils disent être riche ou ruiné, leur sort reste le même: le trappe. On peut penser que les élèves qui ont écris la pièce comparent cette situation avec la leur lorsqu’ils passent au tableau devant leur professeur.