Un amour de swann, la passion amoureuse
Swann désir le devoir conjugal tout en sachant que ce sera la fin de sa passion pour Odette.Il ne peut donc être que malheureux (p.160: «si priver un malade de son vice ou lui ôter son mal est encore raisonnable ou même possible»). Swann souffre de ne pas savoir ce que fait Odette lorsqu’il n’est pas avec elle. Cependant, le mystère engendre la jalousie qui provoque le désir qui fait l’amour ou plutôt la passion amoureuse.
p.150: «Mais du sein de son état morbide, à vrai dire , il redoutait à l’égal de la mort une telle guérison, qui eût été en effet la mort de ce qu’il était actuellement». Swann ne veut pas quitter cet «état morbide, (...) ce qu’il est actuellement», il recherche la souffrance lié à la passion. Le mariage ou la «guérison» est donc associé à «la mort».
Le roman d’analyse permet au lecteur d’entrer dans la tête du héros, de connaître ses pensées. Ainsi, on sait que Swann est partagé entre le souvenir d’une Odette bonne et fidèle symbolisé par la phrase adressée à Forcheville: «Ah! si vous connaissiez cet être là autant que je le connais» et à l’inverse, l’Odette haït, symbolisé par «ce qu’il rage».
Ces 2 visions antagonistes de Odette assure et entretiennent la passion; si l’une prennd le pas sur l’autre, c’est la mort de l’état qu’il aime et déteste pour soit la fin de la passion, soit le début d’une liaison platonique et sans amour.
p.157: Swann aime d’autant plus Odette dans son absence car il peut se l’imaginer malheureuse, le regrettant. Cependant, il ne parvient pas à s’en passer très longtemps; on retrouve ainsi une dualité présence/absence, amour/haine nécessaire à la passion amoureuse.
p.153: Odette éprouve «plutôt de l’affection que de