Un equivoco revelador
-le blanchiment d'argent
-la drogue
-le racket
-le proxénétisme
-le jeu
-les autres trafics (armes, êtres humains ...)
Par exemple, en Italie 7% du PIB est produit par des organisations mafieuses, ce qui englobe 270 000 commerçants et petites entreprises, soit l'équivalent de 90 milliards d'euros : 30 milliards grâce à l'usure, 20 milliards grâce au blanchiment d'argent, 10 milliards grâce au racket, 10 milliards grâce à la drogue, 7 milliards grâce aux vols et cambriolages et 13 autres milliards grâce aux trafics moins importants. A Catania et à Palerme 80% des commerçants sont soumis à la taxe mafieuse.
Avant de commencer à produire de la richesse pour leur financement, les organisations mafieuses doivent, par nécessité, faire un travail préparatoire visant à s'infiltrer et essayer de s'ancrer dans les centres de décisions politiques et économiques d'un pays, pour ensuite leur faciliter la tâche, à ce moment les principaux outils des organisations criminelles sont la corruption et la cooptation. Ce travail préparatoire est parfois plus dangereux que les crimes en eux-mêmes qui vont le suivre. Il a pour but ultime de remplacer les centres de décisions (ce qui arrive très rarement), mais à défaut de cela il vise à établir une relation où l'Etat en question et les organisations criminelles ne seraient plus ennemis. L'idée est de créer une sorte de climat dans lequel les intérêts des organisations criminelles et aux de l'Etat se rejoindraient et ne formeraient plus qu'un seul groupe d'intérêts.
Nous pouvons ici nous appuyer sur l'exemple de la Russie et des pays de l'Europe de l'Est qui, à cause des restes de l'Union Soviétique et du Pacte de Varsovie, des structures d'application de la loi inefficaces et d'une incompréhension du capitalisme et de la démocratie, se trouve dans ce que certains qualifient