Un roman doit-il embelir ou non la réalité
Aujourd'hui, grâce à l'omniprésence des médias, un seul fait anodin et sans importance peut déclencher des centaines de conséquences toutes plus graves les unes que les autres. Par exemple, en janvier 2011, un homme s'immole par le feu durant une manifestation, dénonçant les régimes dictatoriaux maghrébins. Ceci va entraîner tout le sud de la méditerranée dans un courant révolutionnaire qui fera des dizaines de milliers de morts (dont beaucoup en Syrie). Mais un roman, dans un monde d'atrocité inhumaine, doit-il narrer la réalité telle qu'elle est ou au contraire l'embellir ? Nous verrons tout d'abord comment certains auteurs embellissent la réalité, puis nous étudierons les avantages des romans peignant avec exactitude la réalité.
Certains romans embellissent la réalité, dans un contexte de crise, ils permettent au lecteur de s'identifier au roman.
Les romans embellissant la réalité peuvent être ceux où le narrateur, un enfant, raconte une histoire très dure, lorsque dans son esprit, l'incompréhension persiste. Dans Mon ami Frederick de H. Richter, Frederick, un jeune juif allemand, se lie d'amitié avec un autre jeune allemand. La montée du nazisme, avec les lois Nuremberg (1935), le port de l'étoile jaune, la montée de la xénophobie, est décrite d'une façon enfantine, embellie mais pleine de vivacité, pour un enfant qui ne comprend pas encore pourquoi il se fait sortir d'un cinéma. Un autre exemple peut être Le garçon au pyjama rayé, où l'auteur raconte l'histoire d'un jeune juif envoyé dans un camp de concentration qui se lie d'amitié avec le fils du directeur du camp d'Auschwitz Birkenau. Les deux personnages meurent à la fin main dans la main. On peut voir à travers ces deux exemples que les visions des personnages de ces textes sont embellies du fait de la simplicité du langage utilisé. Ainsi, certains romans utilisent un jeune narrateur pour embellir la réalité.
Un roman qui embellit la réalité peut