Un tableau bien étrange, pablo picasso
Lorsqu’on y regardait attentivement, on pouvait voir que la chose nous fixait du regard, son regard pénétrait mon âme et faisait monter en moi une peur inimaginable, insurmontable et surtout insupportable. Lorsque le feu était allumé, le visage semblait avoir changé, la chose semblait sourire, c’était à glacer le sang, ce sourire était rempli de mauvaises intentions, des frissons me traversaient le corps, j’étais pétrifié sous l’emprise de cette vision cauchemardesque. Ce tableau semblait être vivant et se nourrir de la peur des visiteurs. « C’était un mystère tout à fait insoluble, et je ne pouvais pas lutter contre les pensées ténébreuses qui s’amoncelaient sur moi pendant que j’y …afficher plus de contenu…
Il vivait dans un gigantesque manoir au milieu de nulle part, au fin fond d'une forêt où on y raconte que de terribles et surprenantes histoires s'y étaient produites. J’y étais allé quelques fois auparavant et à chaque fois, je vivais partiellement des moments d'angoisses. Il n'y avait pas de chemin à proprement parler pour accéder à sa demeure, il fallait passer par une forêt très dense, bien souvent humide et regorgée de diverses créatures effrayantes. Son manoir était singulièrement en piteux état, de l’extérieur, les murs désuets avaient l’air de vouloir s’effondrer, le toit était brisé par les nombreux arbres entourant le sinistre demeure. Et que dire des multitudes fenêtres qui tapissaient les murs de l'habitation, celles-ci étaient presque tous barricadées par des planches de bois et recouvertes d'une moisissure nauséabonde qui suscitait en moi un profond malaise. L'intérieur n'était guère mieux,