Une Saison en Enfer- RIMBAUD
INTRO : Rimbaud doit faire preuve de dégout pour ces « hideux feuillés » mais il les présente quand même. La laideur est revendiquée car il a connu l’enfer.
Expérience intime et autobiographique du poète. Preuve de l’autobiographie Déterminant possessif « ma vie » (l.1) + première personne dans « si je me souviens bien » (l.1) récit intime, bilan de vie de la part d’un poète : substantif ligne 23. Ton désinvolte, Rimbaud rabaisse, dénigre ses poèmes comme si ils avaient été écrit à la hâte, juste griffonnés sur son carnet REGISTRE LYRIQUE
Poème narratif et chronologique
1) vie antérieure et heureuse révolue : l’adjectif « jadis » (l.1) est l’imparfait de durée et d’habitude signent une époque achevée « Tous les cœurs » (l.1) synecdoque. Cette époque fut un âge d’or, une période idyllique (généralisation : « où s’ouvraient tous les cœurs » (l.1) ) édénique puisqu’il emploie 3 substantifs mélioratifs « festin » (l.1) (l.16)et « trésor » (l.6), il a donc connu l’abondance et la richesse (alcool, buffets, amour) donc un épanouissement, une plénitude se sont emparés de lui et ont maintenant disparus. Sa vie n’était que beauté au début.
2) Epoque 2 abordée dès la ligne 3 grâce au temps du bilan au passé composé qui prouve que cette époque est achevée. Période malheureuse envoyant au titre « Une saison en enfer ». Rimbaud lui-même ferme son poème en se qualifiant de « damné » (l.24) et par métaphore à la ligne 9 à une « bête féroce ». Rimbaud ne se présente pas comme un saint ni un ange mais comme un diable qui a entrepris de dire adieu. Dire adieu à la Beauté, c’est-à-dire au code, au canon classique, au critère du beau : 2 verbes d’actions « un soir j’ai assis la beauté sur mes genoux… et je l’ai injuriée » (l.3-4). La polysyndète insiste sur le mauvais traitement réservé à la beauté et au bonheur.
Les verbes d’actions « je