Une societe inegalitaire au 18eme
A ; Apparences et réalités
La société est divisé en 3 ordres : ceux qui prient (le clergé), ceux qui se battent (la noblesse) , et ceux qui travaillent ( le tiers-état). Cependant sous la monarchie absolue, les 3 ordres ont évolué et les inégalités se sont renforcées. La noblesse et le clergé bénéficiaient d'importants privilèges. Ils ne payaient pas la taille (l'impôt principal) et n'obéissaient pas aux mêmes lois que le peuple. Ils possédaient d'immenses domaines, exerçaient des fonctions importantes et menaient une vie luxueuse et oisive à la cour.
Cependant, certains nobles de campagne vivaient pauvrement et devaient vendre leurs terres à des riches.
C'est le peuple et surtout les paysans qui payaient les lourds impôts au roi, aux nobles et au clergé. Les conditions de vie et les famines poussaient parfois le peuple à la révolte. Elle était toujours très violente et réprimée avec force par l'armée. L’ascension sociale est faible voire inexistante. Au XVIIIe, le siècle des Lumières, des hommes d’esprit comme Voltaire et Rousseau vont contester cette hiérarchie de la société en 3 ordres. Ces remises en cause de l’absolutisme et de la société d’ordre vont permettre d’expliquer les origines de la révolution française. Une des premières réalisations de la Révolution, dès 1789, sera l’abolition des privilèges.
Il y a tout de meme une partie de la noblesse, ouverte et favorable aux idées du siècle, est furieusement attachée à la défense de ses prérogatives. La petite noblesse rurale, constituée par les gentilshommes de province, s'indigne de sa pauvreté dans cet enrichissement universel. Elle cherche par tous les moyens à renforcer ses privilèges et à réviser ses droits.
La bourgeoisie a permis l’avènement de l’individu et c’est là son mérite, mais elle donne naissance également par la suite à l’individualisme, dans toute sa confusion mentale, et cela est critiquable.
En 1789, la bourgeoisie était