La Vénus d’Ille De Mérimée

➢ L’auteur et le livre :

• Courte biographie de Mérimée :

Mérimée naquit en 1803, dans une famille assez aisée. Il fit des études de droit tout en menant une vie mondaine. Il fréquenta les salons littéraires, ce qui lui permit de rencontrer de grands auteurs tels Hugo ou Stendhal. Il publia ses premières œuvres dès 1825, tentant de garder l’anonymat grâce à des pseudonymes. Cette mystification fit grand bruit et lui attira l’attention du public. Il se fit surtout connaître par ses nouvelles fantastiques telles Les âmes du purgatoire (1834) ou La Vénus d’Ille (1837). Favorable au régime lors des évènements de 1830, il fut nommé en récompense, inspecteur général des Monuments historiques. Cette fonction l’obligea à parcourir la France. Il écrivit notamment Carmen, qui reste son œuvre la plus connue, en 1845, suite à son voyage en Espagne. Auteur aux multiples talents, Mérimée rédigea une importante correspondance mais aussi des essais de théâtre, de comédie, des ouvrages historiques, des traductions, ... Il mourut en 1870.

• L’œuvre :

La Vénus d’Ille est une nouvelle fantastique. Ecrite à la première personne, elle fut publiée pour la première fois en 1837, alors que Mérimée avait trente-quatre ans. Il en eut l’idée lors de son voyage dans le Roussillon, en 1834. Il y avait découvert un site où des fouilles archéologiques avaient révélé un temple antique voué à Vénus. Il considérait La Vénus d’Ille comme son chef-d’œuvre, la critique lui réserva un accueil chaleureux, séduite par ce récit étrange entre la logique et le surnaturel ...

• L’intrigue :

Recommandé par un ami, un archéologue parisien se rend à Ille, près de Perpignan, pour y rencontrer M. de Peyrehorade. Ce vieil antiquaire l’accueille afin de lui présenter un de ses trésors. Il a découvert quinze jours auparavant une statue de bronze enterrée sous un olivier, dans son domaine