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Corps de texte et illustration.

Les références des sources.

Verdun fut la plus longue bataille de la Première Guerre Mondiale. Environ 40 millions d'obus furent tirés au cours des pilonnages incessant.

Au début de 1916, Les Allemands choisissent Verdun, sur les bords de la Meuse, en Lorraine, c'est une place stratégique.

Carte de la bataille de Verdun
Verdun est un bon choix, car malgré son importance stratégique la place forte est mal défendue. En 1915, les Français ont tenté de dégager la ville en lançant une offensive dans la plaine de la Woëvre, à l'est. C'est un échec complet.
Verdun est menacée au nord et à l’ouest, où les Allemands tiennent l'Argonne et peuvent contrôler la ligne de chemin de fer avec leur artillerie ; la voie ferrée de Bar-le-Duc est coupé à Saint-Mihiel. Faire tomber Verdun, ce serait pour FALKENHAYN (un général allemand) porter le coup le plus dur au moral des Français .

A partir de 1915, les forts de Verdun sont désarmés. En effet, après la chute des forts belges de Liège, Namur et Anvers en 1914, l'état-major général français a décrété qu'aucun fort ne pouvait résister à l'artillerie lourde adverse. Les garnisons sont alors évacuées et la garde des ouvrages est confiée à des territoriaux. De plus, depuis le début de la guerre, l'armée française connait une grave pénurie de pièces d'artillerie moyenne et lourde. Tous les canons des casemates de Bourges, des coffres et des galeries de contrescarpes qui peuvent être démontés sont récupérés. Seules les pièces des coupoles intransportables sont restées en place. Ainsi le fort de Douaumont ne dispose plus à la veille de l'offensive allemande que d'un canon de 155 mm et de 4 canons de 75 mm.

Au début de la guerre le 77 M96 équipait trois des quatre unités d'artillerie rattachées aux divisions d'infanterie. Il équipait également les deux batteries de chaque régiment, et les