Victor hugo
Ce poème parle d’abord d’amour.
Le poète dédie ses vers à une femme. Il l’appelle « Ma bien-aimée » (l.1). En suivant ses vers on peut suivre son regard sur cette femme, de « son front » à « sa main blanche » en passant par « sa voix grave ». Victor Hugo ne s’adresse jamais directement à elle ce qui donne l’impression d’une image furtive et lointaine, impression renforcée par le fait qu’il en parle au passé (le verbe «parlait » apparaît deux fois).
Victor Hugo fait l’éloge de sa beauté. Vers 3, il dit d’elle : « Et l’œil rêveur d’un ange qui se penche ». A travers cette métaphore il lui confère une image presque irréelle et surtout lumineuse. Le lecteur s’imagine tout de suite une femme descendue du ciel, entourée d’un halo éclatant. Le poète veut faire passer l’idée que cette femme est rayonnante et illumine tout. Il la décrit avec un champ lexical très doux et chaste (« tout bas parlait », « blanche », « rêveur » ou encore « belle et tranquille ») ce qui confère à cette femme un côté fragile, délicat qui fait ressortir sa douceur.
La beauté de ses mots est décuplée par la poésie et son rythme.
Les rimes donnent du rythme au texte, on le voit