Victor
I. L'expression d'une souffrance indicible :
1) un cri de souffrance :
Le champ lexical de souffrance est présent dans le texte : « souffert ma souffrance », « éprouvé » (deux fois) : on a une insistance. Le mot « malheurs » apparait au pluriel et ce pluriel marque encore une insistance.
Hugo évoque le siège de cette souffrance : l’âme, le cœur. On a des manifestations physiques de la souffrance, comme au vers deux ou on note encore une fois une insistance avec les deux compléments du verbe
« pleurer ». On a des hyperboles et le champ lexical de l’insoutenable : « terrible » ; « horrible » ; « affreux rêve » sont des tournures hyperboliques. Les mots clés sont mis en valeur par la syntaxe ou la versification. Le vers 6 montre toute la violence de cette souffrance, à travers les sonorités « br » (« briser »…) et les connotations du mot pavé (la violence : Hugo a vécu la révolution de 1848). Le poète souhaite mourir car sa douleur n’est pas supportable.
2) Une ponctuation et une syntaxe affectives