L’éditorial :
1)Notre choix d’éditorial pour cette semaine c’est porté sur l’éditorial de Jean­Robert Sansfaçon du 21 février et qui s’intitule «Les moyens manquent». Cet éditorial concerne le budget récemment déposé à l’Assemblée Nationale par le ministre des finances du Parti Québécois,
Nicolas Marceau, un budget qui se dit rigoureux. En effet, le budget annonce d’importantes coupures dans le système de santé, ainsi que des hausses pour les contribuables, notamment dans le système de garderie public qui passera désormais de 7$ à 8$, pour aboutir à 9$ en
2015.1 Ces coupures et hausses sont risquées pour le Parti Québécois à la veille des élections d’autant plus qu’il repousse l’équilibre budgétaire prévu. SANSFAÇON Jean­Robert, «Les moyens manquent»,
Le Devoir, 21 février 2014.

2) Selon l’auteur, le budget présenté par M. Marceau est inacceptable, du fait que malgré toutes les prévisions qui avaient été faites, l’atteinte du déficit zéro ne sera toujours pas possible par le gouvernement québécois. Comme le mentionne l’auteur, en n’émettant que des chiffres semblant dérisoires, comme les dépenses en santé qui n’augmenteraient que de 3% alors que cette année elles ont bondi de 5,1%, ceux qui s’attendaient à recevoir quelques cadeaux et de bonnes nouvelles n’auront rien obtenu de cela. Nous ne sommes pas tout à fait en accord avec ces affirmations de l’auteur. En effet, nous croyons que la hausse des tarifs de garderies pourrait être une bonne chose pour le Québec, et même pour le Parti Québécois. Effectivement, il serait temps de payer un peu plus que 7$, soit environ 13% du coût total, puisqu’avec les années, le coût d’une place en garderie s’élève à plus de 50$
(2 en expo.
)***********par jour par enfant. L’autre 87% est assumée entièrement par le gouvernement. Il serait donc beaucoup plus responsable pour les Québécois de débourser un peu plus que 13%, aidant ainsi le budget du Québec. Si, contrairement à ce que pense l’auteur,