I )Que sont réellement les Violences Urbaines ? La violence est toujours décrite comme « gratuite », sans revendication. Elle prend pour cible les institutions constitutives du lieu de résidence. Elle peut être interprétée comme une réactions des jeunes face à l'exclusion. Ces violences urbaines, faiblement organisées, vont du plus simple vandalisme à l'émeute et à la guérilla urbaine. Elles passent par conséquent, par une grande diversité de formes : Razzia dans les commerces, rodéo de voitures volées, racket, rixes entre bandes, provocation et injures verbales ou gestuelles contre les adultes du voisinage et les agents des institutions, agressions physiques, trafics divers ( dont la drogue ), saccages et pillages... En France, les premières émeutes date de 1981, aux Minguettes, banlieue de Lyon, où près de 250 voitures seront détruites par des jeunes en l'espace de deux mois. Néanmoins, les problèmes encourues par les violences urbaines sont anciens. A Chicago ( vers 1919 ), Harlem ( 1935 ), dans diverses villes des USA ( 1943 ), à Watts et Détroit ( 1962 ) puis à Los Angeles ( 1992 ), on en dénombre de nombreux cas ( A noter que dans cette dernière, la communauté Chinoise est intervenue violemment pour mettre fin aux pillages des bandes d'afro-américains. ). En outre, Les cibles de la violences s'affirme comme étant publiques : Les institutions publiques ( Police, EDF / GDF, postes, écoles, transports, commerçants ) sont les principaux touchées ( Il s'agit essentiellement, d'institutions qui sont en rapport avec les moyens d'intégration et qui proposent quelques chose qui n'existe pas, ou peu, dans le pays d'émigration ). Difficile de qualifier une telle attitude... Les rédacteurs de Reynier.com la décrive même comme la cause d'une confiance perdue.
II-La violence dans les villes et sa réaparition Auparavant, il nous faut rappeler qu'un des principes d'organisation de la ville a toujours été pensée comme le refoulement de la violence hors de ses murs,